PE2 – Module général
PE2_7 Les mécanismes d’action des perturbateurs endocriniens
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Les mécanismes d’action des perturbateurs endocriniens
Le système endocrinien contrôle grâce aux hormones des fonctions clés de l’organisme (croissance, reproduction, métabolisme etc…).
Les perturbateurs endocriniens agissent sur ces hormones et perturbent le fonctionnement normal du système endocrinien de diverses façons :
__
Effet agoniste : c’est-à-dire qui mime l’action de l’hormone naturelle
La réponse cellulaire est identique
La substance peut imiter une hormone naturelle et se fixer sur le récepteur cellulaire. Le signal émis par la substance perturbatrice peut alors être plus fort que celui de l’hormone naturelle ou se manifester au « mauvais » moment.
__
Effet antagoniste ou de blocage
La substance peut se lier à un récepteur cellulaire, ce qui empêche la bonne hormone de se lier au récepteur. Le signal normal n’est pas émis et l’organisme ne réagit pas comme il le devrait.
Ici le PE se fixe au récepteur hormonal et empêche l’émission du signal de régulation.
__
La substance peut gêner ou bloquer le mécanisme de production ou de régulation des hormones ou des récepteurs.
Enfin la substance peut modifier la clairance de l’hormone.
Le PE peut aussi bloquer les mécanismes de synthèse, de dégradations, de circulation…
___
Ainsi les perturbateurs endocriniens fonctionnent comme des hormones.
Comme les hormones qui fonctionnent par fixation aux récepteurs à des concentrations faibles, certains sont connus pour interagir simultanément avec plusieurs récepteurs hormonaux.
Les perturbateurs peuvent aussi agir de manière conjuguée et produire des effets multiplicateurs ou synergiques.
Comme nous l’avons vu précédemment il n’y a pas d’effet dose et la période d’exposition peut être importante et entraîner des effets irréversibles.
On note que la sensibilité à la perturbation endocrinienne atteint son niveau de pointe pendant le développement tissulaire.
– imiter l’action d’une hormone et provoquer des réactions inopportunes de l’organisme,
– bloquer l’action d’une hormone en l’empêchant d’agir sur ses cellules cibles,
– perturber la production, le transport, l’élimination ou la régulation d’une hormone ou de son récepteur.
Je vous remercie pour votre attention.
Les mécanismes d’action des perturbateurs endocriniens
Le système endocrinien contrôle grâce aux hormones des fonctions clés de l’organisme (croissance, reproduction, métabolisme etc…).
Les perturbateurs endocriniens agissent sur ces hormones et perturbent le fonctionnement normal du système endocrinien de diverses façons :
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Effet agoniste : c’est-à-dire qui mime l’action de l’hormone naturelle
La réponse cellulaire est identique
La substance peut imiter une hormone naturelle et se fixer sur le récepteur cellulaire. Le signal émis par la substance perturbatrice peut alors être plus fort que celui de l’hormone naturelle ou se manifester au « mauvais » moment.
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Effet antagoniste ou de blocage
La substance peut se lier à un récepteur cellulaire, ce qui empêche la bonne hormone de se lier au récepteur. Le signal normal n’est pas émis et l’organisme ne réagit pas comme il le devrait.
Ici le PE se fixe au récepteur hormonal et empêche l’émission du signal de régulation.
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La substance peut gêner ou bloquer le mécanisme de production ou de régulation des hormones ou des récepteurs.
Enfin la substance peut modifier la clairance de l’hormone.
Le PE peut aussi bloquer les mécanismes de synthèse, de dégradations, de circulation…
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Ainsi les perturbateurs endocriniens fonctionnent comme des hormones.
Comme les hormones qui fonctionnent par fixation aux récepteurs à des concentrations faibles, certains sont connus pour interagir simultanément avec plusieurs récepteurs hormonaux.
Les perturbateurs peuvent aussi agir de manière conjuguée et produire des effets multiplicateurs ou synergiques.
Comme nous l’avons vu précédemment il n’y a pas d’effet dose et la période d’exposition peut être importante et entraîner des effets irréversibles.
On note que la sensibilité à la perturbation endocrinienne atteint son niveau de pointe pendant le développement tissulaire.
– imiter l’action d’une hormone et provoquer des réactions inopportunes de l’organisme,
– bloquer l’action d’une hormone en l’empêchant d’agir sur ses cellules cibles,
– perturber la production, le transport, l’élimination ou la régulation d’une hormone ou de son récepteur.
Je vous remercie pour votre attention.