PE2 – Module général
PE2_4 Qu’est-ce qu’un POP ?
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Qu’est-ce qu’un POP ?
Les polluants organiques persistants (POP) sont des composés toxiques.
Et en plus d’être toxiques ils peuvent être mobiles….
Ils résultent des rejets dans l’environnement par les activités humaines, depuis plusieurs dizaines d’années.
Ils sont persistants, ils se dégradent lentement.
De quelques années à des siècles, pour certains.
Ils s’accumulent au fil du temps dans les lits des rivières, dans les terres…
Mais aussi dans les graisses des êtres vivants et dans la chaîne alimentaire.
Cette pollution des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires entraîne une exposition à long terme d’une multitude d’espèces et des êtres humains.
Et ces substances sont susceptibles de provoquer des effets nocifs… qui nous intéressent dans le cadre de cette formation
–
L’effet GrassHopper.
Avez-vous entendu parler de l’effet sauterelle ?
L’ effet sauterelle est le processus géochimique par lequel certains produits chimiques, notamment les POPs, sont transportés des régions les plus chaudes vers les régions les plus froides de la terre , en particulier les pôles et les sommets des montagnes.
On mesure donc des POP à des concentrations élevées loin des points de rejet. D’où cette expression «l’effet sauterelle ».
On retrouve donc des POPs dans les lits des rivières où ils ont été rejetés mais aussi, là où on n’en a jamais utilisé, dans les mers ou en Arctique, par exemple.
Cette pollution des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires entraîne une exposition à long terme d’une multitude d’espèces et notamment des êtres humains.
Et ces substances sont susceptibles de provoquer des effets nocifs… qui nous intéressent dans le cadre de cette formation
Comme nous l’avons vu, la contamination est donc chronique.
Et peut perturber le système endocrinien.
–
La limitation des rejets des POP a fait l’objet de plusieurs accords internationaux dans le cadre des Nations Unies et de l’Union européenne.
Les deux textes majeurs sont :
– Le protocole d’Aarhus, dit Protocole POP, signé en 1998 (Lors de la Convention de Genève sur la Pollution Atmosphérique Transfrontalière Longue Distance)
– et la convention de Stockholm signée en 2001 et dont la dernière Conférence des Parties s’est déroulée en 2009.
Ratifié par la France, le protocole d’Aarhus y est entré en vigueur en octobre 2003.
La convention POP et le protocole POP sont mis en œuvre au sein de l’Union Européenne via notamment le Règlement CE n°850/2004 (ou « règlement POP »).
Ainsi le règlement POP interdit la production, la mise sur le marché et l’utilisation de certaines substances.
Il vise à contrôler, réduire ou éliminer les émissions atmosphériques de substances.
–
L’objectif de la Convention de Stockholm est de protéger la santé humaine et l’environnement des polluants organiques persistants (POP).
La Convention vise à réduire les niveaux de polluants organiques persistants (POP) qui s’accumulent dans l’environnement au fil du temps.
Ces POPs possèdent quatre propriétés
Ils sont persistants, bioaccumulables, toxiques et mobiles.
– Persistantes : la substance se dégrade « lentement »,
– Bioaccumulables : la substance « s’accumule » au sein des êtres vivants,
– Toxiques : l’exposition à la substance est susceptible de provoquer des effets nocifs,
– Mobiles sur de grandes distances : mesure de concentrations élevées loin des points de rejet (en Arctique par exemple).
Qu’est-ce qu’un POP ?
Les polluants organiques persistants (POP) sont des composés toxiques.
Et en plus d’être toxiques ils peuvent être mobiles….
Ils résultent des rejets dans l’environnement par les activités humaines, depuis plusieurs dizaines d’années.
Ils sont persistants, ils se dégradent lentement.
De quelques années à des siècles, pour certains.
Ils s’accumulent au fil du temps dans les lits des rivières, dans les terres…
Mais aussi dans les graisses des êtres vivants et dans la chaîne alimentaire.
Cette pollution des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires entraîne une exposition à long terme d’une multitude d’espèces et des êtres humains.
Et ces substances sont susceptibles de provoquer des effets nocifs… qui nous intéressent dans le cadre de cette formation
–
L’effet GrassHopper.
Avez-vous entendu parler de l’effet sauterelle ?
L’ effet sauterelle est le processus géochimique par lequel certains produits chimiques, notamment les POPs, sont transportés des régions les plus chaudes vers les régions les plus froides de la terre , en particulier les pôles et les sommets des montagnes.
On mesure donc des POP à des concentrations élevées loin des points de rejet. D’où cette expression «l’effet sauterelle ».
On retrouve donc des POPs dans les lits des rivières où ils ont été rejetés mais aussi, là où on n’en a jamais utilisé, dans les mers ou en Arctique, par exemple.
Cette pollution des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires entraîne une exposition à long terme d’une multitude d’espèces et notamment des êtres humains.
Et ces substances sont susceptibles de provoquer des effets nocifs… qui nous intéressent dans le cadre de cette formation
Comme nous l’avons vu, la contamination est donc chronique.
Et peut perturber le système endocrinien.
–
La limitation des rejets des POP a fait l’objet de plusieurs accords internationaux dans le cadre des Nations Unies et de l’Union européenne.
Les deux textes majeurs sont :
– Le protocole d’Aarhus, dit Protocole POP, signé en 1998 (Lors de la Convention de Genève sur la Pollution Atmosphérique Transfrontalière Longue Distance)
– et la convention de Stockholm signée en 2001 et dont la dernière Conférence des Parties s’est déroulée en 2009.
Ratifié par la France, le protocole d’Aarhus y est entré en vigueur en octobre 2003.
La convention POP et le protocole POP sont mis en œuvre au sein de l’Union Européenne via notamment le Règlement CE n°850/2004 (ou « règlement POP »).
Ainsi le règlement POP interdit la production, la mise sur le marché et l’utilisation de certaines substances.
Il vise à contrôler, réduire ou éliminer les émissions atmosphériques de substances.
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L’objectif de la Convention de Stockholm est de protéger la santé humaine et l’environnement des polluants organiques persistants (POP).
La Convention vise à réduire les niveaux de polluants organiques persistants (POP) qui s’accumulent dans l’environnement au fil du temps.
Ces POPs possèdent quatre propriétés
Ils sont persistants, bioaccumulables, toxiques et mobiles.
– Persistantes : la substance se dégrade « lentement »,
– Bioaccumulables : la substance « s’accumule » au sein des êtres vivants,
– Toxiques : l’exposition à la substance est susceptible de provoquer des effets nocifs,
– Mobiles sur de grandes distances : mesure de concentrations élevées loin des points de rejet (en Arctique par exemple).